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La Cachette de Paris : suivez le guide !

En 2021, j’ai découvert par hasard un « café curieux », qui déclinait plusieurs facettes de la culture parisienne, dans sa cuisine, ses boissons et les visites guidées proposées par Théo, un des associés gérant le lieu. Si le café a dû fermer fin 2022 des suites des crises sanitaire et économique, Théo continue ses visites pas comme les autres. Suivez le guide avec moi !

La cachette de Paris 18e
Photo S. Patel De Zorzi

Au printemps 2022, en allant renouveler mon passeport à l’antenne de la Préfecture du 18e arrondissement parisien, je tombe dans la rue Marcadet sur un café qui attire mon attention : La Cachette de Paris. Ce « café curieux », comme le surnomment ses gérants Marion, Julie et Théo, est insolite et novateur dans sa démarche : il promeut la culture parisienne tous azimuts, avec des boissons locales, une cuisine à base de produits locaux et de délicieuses pâtisseries typiquement parisiennes agrémentées d’un brin de fantaisie. Bref, une cantine à l’ambiance cosy où les locavores du quartier n’ont pas tardé à affluer.

La cachette de Paris 18e
Photo S. Patel De Zorzi

De son côté, Théo, diplômé d’histoire et guide-conférencier, propose des visites guidées thématiques de Montmartre le week-end, qui commencent et se terminent au café, et des visites « hors les murs » le mercredi. Là aussi, le public est au rendez-vous.

Mais fin 2022, constatant que leur trésorerie diminue à vue d’œil en raison de la hausse des tarifs de l’électricité notamment, les trois associés estiment qu’il est plus sage d’interrompre leur activité : ils ferment le café.

 

Seul Théo continue ses visites insolites dans tous les quartiers de la capitale, pour le plus grand bonheur des habitués et des autres. Le guide-conférencier expérimenté et doté d’un délicat sens de l’humour emmène les curieux hors des sentiers battus, dans des visites publiques ou privées, telles les visites thématiques de Montmartre pour approfondir un sujet en particulier ou voir des lieux connus sous un autre jour.

La cachette de Paris 18e
L’ancien logo du « café curieux » @S. Patel De Zorzi

Montmartre et le 7e art

Au cours de la visite « Montmartre au cinéma », Théo nous replonge dans l’histoire du septième art au fil d’un itinéraire qui passe par la place du Tertre, où Sacha Guitry dans son film « Si Paris nous était conté » (1956), immortalisa le peintre Maurice Utrillo à son chevalet. Arrêt de mise devant les anciens studios Pathé, rue Marcadet, où Marcel Carné a tourné « Les Enfants du paradis », Jean Cocteau « Les Parents terribles » et Jean-Jacques Annaud, certaines scènes de « L’Amant » en 1992. Les studios abritent de nos jours la Fémis, l’école qui forme les professionnels du cinéma.

Femis ancien siège des studios Pathé rue Marcadet Paris 18e
L'entrée des anciens studios Pathé à Montmartre @S. Patel De Zorzi

Rue André Antoine, on découvre ce qui reste du Théâtre Libre du comédien, metteur en scène, directeur de théâtre et réalisateur du même nom (1858-1943). Après une riche carrière de metteur en scène qui bouleverse les codes de l’époque, André Antoine se lance dans le cinéma et réalise plusieurs films, adaptés d’œuvres littéraires. Pendant les 20 dernières années de sa vie, il se consacre à la critique de théâtre et de cinéma

Théâtre libre André Antoine rue André Antoine Montmartre Paris 18e
Ce qui reste du Théâtre Libre d’André Antoine à Montmartre @S. Patel De Zorzi

Sur le boulevard de Clichy, Théo évoque le film « French Cancan » (1954) que Jean Renoir tourna au Moulin Rouge même pour raconter la naissance du célèbre cabaret dans le Paris des années 1890-1900. La chanteuse et comédienne Patachou y incarne Yvette Guilbert. Plus récent, le film « Moulin Rouge » (2001), musical australo-américaine aux costumes somptueux, met en scène les acteurs Nicole Kidman, Ewan McGregor et John Leguizamo dans le rôle du peintre Henri de Toulouse-Lautrec, éminent représentant de la bohème montmartroise de l’époque.  Mais le film a été tourné très loin de là : dans les studios de la Fox, à Sydney…

Moulin Rouge de nuit Montmartre Paris 18e
Le Moulin Rouge by night @S. Patel De Zorzi

Un "Fabuleux destin"

Difficile d’évoquer le cinéma à Montmartre sans parler du phénomène du « Fabuleux destin d’Amélie Poulain », sorti la même année, qui valut à Jean-Pierre Jeunet les Césars de la meilleure réalisation et du meilleur film en 2002. Pour la petite histoire, Théo raconte que le réalisateur commença par solliciter un café qu’il fréquentait dans la rue Lepic pour tourner son film. Craignant que cela ne perturbe sa clientèle, le patron refusa et fit malgré lui le bonheur du Café des Deux Moulins, situé presqu’en face, qui depuis ne désemplit pas !

Récemment, les rues de la Butte ont aussi accueilli le tournage du film « Adieu monsieur Haffmann », sorti en 2022. A la sortie du premier confinement, en mai 2020, les visiteurs ont pu se demander s’ils n’avaient pas été transportés au début des années 40 en découvrant des panneaux indicateurs rédigés en allemand et des devantures de magasins à l’ancienne…

Montmartre Paris 18e mai 2020 décors cinéma
Pancartes en allemand à Montmartre, mai 2020 @S. Patel De Zorzi
Montmartre Paris 18e mai 2020 décors cinéma
Devantures de magasins à l’ancienne @S. Patel De Zorzi

Femmes remarquables

Si la Butte a offert au cinéma des décors reconnaissables entre mille, elle a aussi accueilli de nombreuses femmes remarquables, de toutes époques, artistes, nobles ou révolutionnaires, connues et moins connues, que Théo sort de l’oubli lors de la visite « Les femmes de Montmartre ».

Une autre manière de « désinvisibiliser » ces femmes qui ne sont pas passées à la postérité. Comme toutes celles à qui la journaliste Camille Paix rend hommage dans son ouvrage « Mère Lachaise – 100 portraits pour déterrer le matrimoine funéraire » (éditions Cambourakis, 2022) qu’elle a elle-même illustré et que j’ai eu le bonheur de découvrir en 2023 grâce au festival littéraire « Paris malgré tout » (voir l’article Au Père Lachaise avec Camille Paix, restauratrice du « matrimoine funéraire »)

Le guide mentionne par exemple la poétesse Suzanne Denglos Fau (1922-2002), très impliquée dans la République de Montmartre et qui a fondé les Cahiers poétiques de Montmartre. Il lit quelques-uns de ses vers.

Rue des Saules, on replonge dans les grandes années du cabaret du « Lapin agile » pour découvrir la vie pleine de péripéties de Léontine Aubart (1887-1964), connue sous le nom de Ninette Aubart, qui avait été engagée pour chanter et danser au cabaret par Aristide Bruant.

C’est sans doute là qu’elle rencontre l’homme d’affaires américain Benjamin Guggenheim (père de celle qui deviendra la célèbre collectionneuse et mécène Peggy Guggenheim), avec qui elle vivra deux mois dans l’appartement qu’il a acheté dans le 16e arrondissement parisien.

Au lapin agile Montmartre Paris 18e
Devant le cabaret Au lapin agile @S. Patel De Zorzi

Même s’il est marié et père de trois filles aux États-Unis, Benjamin Guggenheim l’invite à partir avec lui à New York, ce que Ninette Aubart accepte. Le 10 avril 1912, ils embarquent sur un paquebot transatlantique britannique réputé insubmersible pour son voyage inaugural. C’est le Titanic. Le 14 avril, alors que le paquebot commence à sombrer après avoir heurté un iceberg, Ninette Aubart embarque sur un canot de sauvetage, elle sera sauvée.

Benjamin Guggenheim n’a pas quitté le navire, son corps n’a jamais été identifié. La chanteuse de cabaret française et le milliardaire américain ont été immortalisés dans le film de James Cameron. Notre guide nous révèle que Mme Guggenheim aurait offert l’hôtel particulier du 16e arrondissement à Ninette Aubart…

Fins tragiques et destins de star

Autres temps, autres mœurs ? Là où se trouvait le manoir où Gabrielle d’Estrée (1573-1599) a grandi, Théo nous conte aussi l’histoire tragique de cette amante et favorite d’Henri IV, qui aurait été empoisonnée par les Médicis avant de pouvoir épouser Henri IV dont elle attendait un quatrième enfant. Après avoir décrété des funérailles royales et un deuil de 2 mois qu’il porta, contrairement à la coutume, Henri IV épousa Marie de Médicis en 1600.

cabaret Patachou Montmartre Paris 18e
Photo S.Patel De Zorzi

Montmartre semble pourtant porter chance à certaines. Henriette Ragon, une jeune Parisienne issue du milieu ouvrier, devenue pâtissière, ouvre en 1948 un salon de thé avec son premier mari dans la rue du Mont-Cenis et baptise le lieu « Chez Patachou ».

Le salon de thé devient restaurant, puis propose à ses clients une animation musicale et Henriette Ragon commence à y chanter. C’est Maurice Chevalier qui l’aurait invitée à arrêter la pâtisserie. 

La chanteuse, devenue Patachou, va enregistrer des disques et connaître le succès que l’on connaît. Patachou transforme son salon de thé en cabaret où de nombreux artistes talentueux vont faire leurs débuts, tel Georges Brassens en janvier 1952.

Abbaye féminine

Autre femme phare de Montmartre, Adélaïde de Savoie (vers 1100-1154) a beaucoup fait pour la prospérité de ce qui n’était alors qu’un hameau. La fille du comte Humbert II de Savoie et de la princesse Gisèle de Bourgogne devient reine des Francs quand elle épouse Louis VI (dit « le Gros ») en 1115. Et crée avec son mari une immense abbaye féminine, l’abbaye royale Saint-Pierre de Montmartre.

Au plus fort de sa puissance, cette abbaye exploitera avec profit les carrières de pierres, les moulins et même les vignes de la butte, profitant de ce que le vin venant de l’extérieur était taxé et que les Parisiens se rabattaient sur le vin de l’abbaye, moins cher. Rayonnant jusqu’à la Révolution, il ne reste aujourd’hui de l’abbaye que quelques traces et l’église du même nom où on peut voir la dalle funéraire d’Adélaïde de Savoie.

Mais Adélaïde de Savoie connut bien des malheurs. Lorsque son fils Philippe de France meurt en 1131 à Paris à la suite de la collision de son cheval avec … un cochon, elle n’a pas le droit, en tant que reine, de porter son deuil. Elle aurait alors porté une robe bleue, comme celle de la Vierge, garnie de fleurs de lys. C’est ce qui deviendra le symbole des rois de France.

Femmes d’exception et grandes engagées

Difficile sur ce thème de ne pas relater la vie de Louise Michel (1830-1905), fille illégitime d’un châtelain, qui, devenue institutrice, a ouvert une école gratuite pour filles et garçons à Montmartre. Militante très active de la Commune en 1871, elle finit par se rendre pour faire libérer sa mère. Elle est alors exilée en Nouvelle-Calédonie. En 1880, elle revient à Paris où elle est acclamée comme une héroïne. Jusqu’à la fin de sa vie, elle continuera à être une grande figure révolutionnaire, sillonnant le territoire pour donner des conférences.

De tout temps, Montmartre a été un milieu favorable à l’éclosion de femmes d’exception, notamment de grandes engagées. On citera notamment Yvonne Le Tac (1882-1957), institutrice et directrice d’école (l’école est aujourd’hui un collège qui porte son nom, dans la rue éponyme de Montmartre), résistante, arrêtée puis déportée en 1942 aux camps de concentration de Ravensbrück et d’Auschwitz dont elle est revenue.

Et Jeanne Bohec (1919-2010), résistante engagée dans les Forces françaises libres où elle apprend les techniques de sabotage, forme des équipes de saboteurs, et mène plusieurs opérations. Après la guerre, elle est décorée par le général de Gaulle. Elle devient professeur de mathématiques et maire-adjoint du 18e arrondissement de Paris, où elle a toujours vécu (avenue Junot, à Montmartre).

Danseuse et peintres reconnues

Des artistes de talent s’y épanouissent également : Louise Weber (1866-1929), danseuse au Moulin de la Galette, qui remettra le cancan à la mode et sera surnommée ‘La Goulue’ en raison de son numéro secret : elle fait tomber le chapeau d’un spectateur et elle en profite pour boire sa bière ! Peinte à maintes reprises par Henri de Toulouse-Lautrec, elle sera la star du Moulin Rouge à son inauguration en 1889.

A la même époque, Suzanne Valladon (1865-1938), un temps modèle de Renoir, devient une artiste peintre exposée et reconnue. Mère du peintre Maurice Utrillo, elle mènera avec lui et André Utter, ami de son fils qu’elle épouse en 1914, une singulière vie à trois dans la maison de la rue Cortot devenue aujourd’hui le musée de Montmartre.

Quant à Marie Laurencin (1883-1956), artiste peintre créatrice du cubisme avec Pablo Picasso, elle aussi reconnue de son vivant, elle fera partie des fidèles du Bateau Lavoir, la cité d’artistes de la Butte, dans les années 1905-1910. Mariée à un peintre allemand pacifiste en 1914, elle est déchue de sa nationalité, spoliée de ses biens et contrainte de s’exiler en Espagne. Après son divorce en 1920, elle retrouve la notoriété à Paris. Accusée d’avoir cultivé des amitiés avec les Allemands pendant l’Occupation, elle sera internée au camp de Drancy à la Libération et échappera de peu à l’épuration.

Enfin, au chapitre des femmes artistes notoires de Montmartre, il est impossible d’oublier la chanteuse et comédienne Dalida (1933-1987), talentueuse star à la vie personnelle émaillée de drames, dont la maison rue d’Orchampt et le buste aguicheur rue de l’Abreuvoir rappellent le souvenir.

Street art dans le 13e arrondissement

Marianne Obey Paris 13e
La Marianne d’Obey @S. Patel De Zorzi

Connaisseur et amateur de street art, Théo propose aussi une promenade au fil des « œuvres sauvages et éphémères » de Montmartre, mettant l’accent sur les pépites cachées. C’est également à Théo que je dois la découverte du street art dans le 13e arrondissement.

Outre les Space Invaders en mosaïque qui ont envahi Paris et de nombreuses villes dans le monde ces dernières années et que j’avais déjà remarqués, et la Marianne d’Obey (Shepard Fairey dans la vie de tous les jours), récupérée par la politique, j’en ai pris plein les yeux avec les pochoirs représentant Simone Veil de C215, les grandes silhouettes enfantines de Zabou sur le mur d’enceinte de l’école élémentaire rue Godefroy, le talentueux clin d’oeil de Pejac au « Déjeuner sur l’herbe » rue Édouard Manet, le magistral portrait de la danseuse de revue Evelyn Nesbit de Btoy, rue Esquirol, à la manière d’Alfons Mucha.

Hommage Simone Veil C215 Paris 13e
Hommage à Simone Veil par C215 @S. Patel De Zorzi
Pejac rue Edouard Manet Paris 13e
Le clin d’oeil de Pejac rue Édouard Manet @S. Patel De Zorzi
Zabou Paris 13e
Une des grandes silhouettes enfantines de Zabou @S. Patel De Zorzi
Evelyn Nesbit Btoy Paris 13e
Portrait d’Evelyn Nesbit par Btoy @S. Patel De Zorzi

Je me suis recueillie devant la majestueuse ‘Madre secular’ d’Inti, qui fait partie d’un triptyque européen, et j’ai jubilé face au ‘Bambin’ de Seth et à ‘Et j’ai retenu mon souffle’ du collectif Faile. Quant aux deux silhouettes intitulées ‘Love struggle’ et signées Conor Harrington boulevard Vincent Auriol, elles m’ont laissée perplexe. Mais c’est peut-être le but de l’artiste…

Madre secular Inti Paris 13e
La majestueuse ‘Madre secular’ d’Inti @S. Patel De Zorzi
Seth Le Bambin Paris 13e
‘Le Bambin’ de Seth @S. Patel De Zorzi
Conor Harrington Love Struggle Paris 13e
‘Love struggle’ de Conor Harrington @S. Patel De Zorzi
Et j’ai retenu mon souffle collectif Faile Paris 13e
‘Et j’ai retenu mon souffle’ du collectif Faile @S. Patel De Zorzi

A Belleville

Lors des visites de Théo, on se balade dans Paris et dans le temps. A Belleville, qui était autrefois le village de Bellevue annexé à Paris en 1860, on passe de la Révolution, pendant laquelle l’église est détruite, à Napoléon III, qui charge le préfet Haussmann de faire reconstruire l’église appelée depuis Saint-Jean-Baptiste, au style néogothique un peu disproportionné par rapport à l’espace disponible.

On apprend qu’avant la Commune, des comités de vigilance ont été constitués à Belleville par ceux qui ne voulaient pas participer à la guerre contre la Prusse. C’est la militante féministe russe Elisabeth Dimitrieff (1851-1910) qui était à la tête des comités de vigilance de Belleville. Plus loin, le guide évoque la ligne de train de la Petite Ceinture qui a circulé pendant 30 ans environ jusqu’en 1934, avant de laisser place aux autobus.

Portail Église Belleville
Au fronton de l’église Saint-Jean-Baptiste de Belleville, on distingue la formule « Liberté égalité fraternité » @S. Patel De Zorzi

La grande et la petite histoire s’entremêlent régulièrement : Théo explique que la chanteuse Edith Piaf (1915-1963) a grandi dans une maison close du quartier. Elle avait été baptisée à l’église Saint-Jean-Baptiste. Belleville a aussi sa « Cité du Palais Royal » dans une petite allée piétonne calme et fleurie en saison. Ce lieu aurait servi à entreposer les décors de la Comédie française, située au Palais Royal, d’où le nom attribué.

Rue de la Mare, Théo nous ouvre la porte de l’atelier de Dugudus, street-artiste, illustrateur et affichiste du cru. Affiches, cartes et autres imprimés sortent régulièrement de l’atelier de sérigraphie de l’artiste engagé, qui a illustré l’ouvrage « Nous la Commune » (éditions Locus Solus, 2021) des portraits de 50 figures, illustres et anonymes, de l’épisode insurrectionnel qui a marqué ce territoire.

Coup de chance : Dugudus est sur les lieux, il nous accueille et nous parle de son travail. Encore une belle rencontre ! On pouvait d’ailleurs voir en 2023, sur les grilles du Parc de Belleville, certains personnages dessinés par l’artiste, reproduits grandeur nature. Ceux-là même qui avaient été exposés sur les grilles de l’Hôtel-de-Ville de Paris, de la Gare de l’Est, du Parc des Buttes-Chaumont et de la Place de la Bastille en 2021, à l’occasion du 150e anniversaire de la Commune.

Dugudus Parc de Belleville La Commune
Des personnages de la Commune dessinés par Dugudus sur les grilles du Parc de Belleville @S. Patel De Zorzi

Je pourrais écrire sur les visites de Théo pendant des heures… mais il vaut mieux que je m’arrête avant que vous vous lassiez.

Des « Amours de l’île Saint-Louis » au « Marais insolite » en passant par le(s) « Pari(s) de monsieur Haussmann », sans oublier « Les petites histoires de la Révolution » et même « La Goutte d’Or : une histoire populaire », le guide de La Cachette de Paris distille avec le plaisir du partage les mille et un secrets de cette capitale historique et toujours follement dans le vent.

Alors si vous séjournez à Paris, profitez-en ! Comme Théo l’écrit malicieusement sur son site : « Vous adorerez qu’il vous fasse marcher ».  

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